« Un enjeu de sensibilisation » : dans le Finistère, ils relancent une section de l’association France Lyme

Tous deux atteints de la maladie de Lyme, Sylvie Sola et Philippe Berlivet relèvent les manches pour sensibiliser et faire de la prévention. Ils viennent de relancer une section de l’association France Lyme dans le Finistère.


Philippe Berlivet et Sylvie Sola sont les deux administrateurs de la section finistérienne de l’association France Lyme, qu’ils viennent de relancer.
Philippe Berlivet et Sylvie Sola sont les deux administrateurs de la section finistérienne de l’association France Lyme, qu’ils viennent de relancer. (Photo Le Télégramme/Paul Bohec)

« Ce qui m’a mis la puce, ou plutôt la tique, à l’oreille, c’était mes maux de tête et une fatigue progressive qui s’installait », explique Philippe Berlivet, de Saint-Thonan. Le Finistérien a attrapé la maladie de Lyme, aussi appelée borréliose de Lyme. Deux fois. « Une première en 2008, puis six ans après. Pourtant, mon médecin m’avait assuré que les cas en Bretagne étaient relativement rares »

Si elle commence à être de plus en plus connue, cette maladie transmise par la tique peine encore à être diagnostiquée, particulièrement dans sa forme chronique. Cela s’explique, notamment, par ses symptômes, aussi nombreux que divers. « Ça peut aller de douleurs musculaires, à des problèmes intestinaux jusqu’à des troubles neurologiques », énumère Sylvie Sola.

Une errance médicale de trois ans

La Brestoise de 60 ans a ainsi été victime d’une errance médicale pendant près de trois ans. Piquée en 2014, elle n’a été diagnostiquée qu’en 2017 après deux tests de dépistage Elisa qui se sont avérés négatifs. « J’ai fini par me tourner vers un laboratoire vétérinaire dont le test sanguin est revenu positif », précise la retraitée.